Bonjour à toutes ! (et à tous, sorry, les clichés ont la vie dure)
D’après vos témoignages, vous avez beaucoup aimé l’ « épisode 1 – Mon combat contre la boulimie ». Je voulais prendre le temps de vous remercier pour l’accueil que vous lui avez réservé et surtout, pour tous vos messages pleins de bienveillance et d’amour, qui m’ont vraiment fait chaud au cœur.
Aujourd’hui dans ce nouvel épisode de « Confidences Pour confidences », je m’attaque à un sujet où l’on me pose régulièrement des questions. Que soit dans mon cercle intime ou sur les réseaux, ce sujet intrigue, attire et attise la curiosité : la chirurgie esthétique. Et plus précisément, en ce qui me concerne, l’augmentation mammaire. Aucun tabou ici, je vous livre une fois de plus, tous les détails sur cette aventure !
C’est un sujet que je ne cache pas, ni dans ma vie privé ni sur les réseaux donc un bon nombre d’entre vous, sont déjà au courant. Et oui, il y a maintenant presque trois ans, j’ai eu une augmentation mammaire par prothèses et ce changement a été une véritable libération pour moi.
Cet article n’est pas une publicité pour la chirurgie esthétique, c’est simplement mon témoignage !
Cet article n’est pas une publicité pour la chirurgie esthétique, c’est simplement mon témoignage !
Épisode 2
Mon augmentation mammaire
Le 2 juin 2020 a marqué ma vie de femme.
Pourquoi cette operation ?
Pour ma tête ! Le crie du cœur, lol. Avant cette opération, j’étais plate. Ma poitrine était inexistante.
J’ai toujours été complexée, pendant certaines périodes plus que d’autres. Pendant ma boulimie, j’ai pris pas mal de poids, donc évidemment j’avais un peu plus de poitrine. C’était léger mais ça m’aidait. Et puis à la fin de mes études d’infirmière, j’ai perdu presque 10 Kg sans rien faire, donc je suis revenue à mes vieux démons niveau poitrine.
J’avais beaucoup de mal à me sentir femme à cause de ça. J’étais toujours mal dans ma peau, ce n’était pas la seule raison mais ça y contribuait. Et puis un jour, pendant une virée shopping avec Steven, j’essaie de la lingerie dans une cabine d’essayage et je fond en larmes devant lui.
J’avais à peine 23 ans, j’ai eu un déclic, je me suis dis que plus jamais je ne voulais pleurer à cause de ça.
Ce qui est paradoxal à cette décision, c’est que j’ai toujours aimé les femmes avec des petites poitrines, j’adore même. Je trouve ça magnifique mais dans mon corps, j’avais besoin de ça et de cette féminité.
L’annonce à mes proches & leur avis
C’était une chose très importante pour moi. Rien ne m’aurait fait changer d’avis mais j’avais besoin d’en parler à Steven et mes parents. Steven s’en fichait royal, c’était mon corps et mon choix et il le respectait à 100%. Quant à mes parents, c’était pareil. Évidemment, il y a quelques appréhensions, c’est une opération et pas des moindres et aussi des questions (surtout mon papa) sur le résultat que je souhaitais. Il avait un peu peur que je ressemble à tous les clichés de la télé réalité. Mais sinon, tout a été hyper bien pris, ils m’ont soutenu dans cette démarche. Ma maman a eu elle-même recours à la chirurgie (réduction mammaire, y’a pas de justice !) donc elle me comprenait à 100% !
Quel chirurgien choisir ?
Ce déclic a eu lieu en janvier 2020. Je me suis donc renseignée sur internet sur les chirurgiens qui exerçaient en Haute-Savoie et plus largement à Paris et à Lyon. J’ai cherché des témoignages, me suis renseignée des tarifs, des contraintes, des techniques, tout ce qui touchaient de près ou de loin à cette opération.
J’étais infirmière aux urgences de l’Hôpital Privé Pays de Savoie d’Annemasse et il y avait plusieurs chirurgiens esthétiques. Travaillant sur place, je connaissais la réputation et le travail de l’un d’entre eux, le Dr SALLAZ Lionel. J’ai donc pris rendez-vous et c’est là que tout s’est concrétisé.
Prenez du temps pour le choisir, faites-en plusieurs s’il faut. Il faut que vous ayez un bon contact avec le médecin, une bonne intuition et surtout que vous ayez confiance en son travail.
Pour les femmes de Haute-Savoie, je vous le conseille à 100%, les yeux fermés. Pour son professionnalisme, l’équipe avec laquelle il travaille, le travail qu’il a réalisé, sa droiture, ses conseils, pour tout.
Une chose importante
Si vous n’avez pas le budget pour vous faire opérer en France, ATTENDEZ ! Et surtout, n’allez pas à l’étranger. Vous trouverez sûrement des femmes pour qui tout s’est bien passé mais j’en ai vu aussi des tas, pour qui cela ne s’est pas passé du tout comme prévu. Il peut y avoir des complications, en France aussi, mais lorsque vous n’êtes pas sur place, cela change tout.
Une chose importante
Si vous n’avez pas le budget pour vous faire opérer en France, ATTENDEZ ! Et surtout, n’allez pas à l’étranger. Vous trouverez sûrement des femmes pour qui tout s’est bien passé mais j’en ai vu aussi des tas, pour qui cela ne s’est pas passé du tout comme prévu. Il peut y avoir des complications, en France aussi, mais lorsque vous n’êtes pas sur place, cela change tout.
Quelle taille choisir ? Quelle forme ?
Laissez-vous guider et écoutez votre chirurgien. C’est un autre de mes conseils.
Je n’ai pas choisi les prothèses en fonction du bonnet que je souhaitais, je m’explique. On parle des tailles de prothèses avec des millilitres. Par exemple, j’ai un peu plus de 300ml par sein personnellement mais cette information ne doit influencer votre choix puisque 300 ml sur moi, ne donnera pas le même chose sur vous. Étant donné que vous n’avez probablement pas la même base.
Le Dr Sallaz m’a demandé de lui montrer des photos de poitrine que j’aimais, que je souhaitais et d’autres que je détestais. En fonction de ça, il m’a conseillé. Il m’a fait essayer différentes tailles de prothèses. Il m’a donné une taille en me disant que selon lui, ce serait le mieux pour moi, en fonction de ma morphologie, de mes envies, de mon quotidien, etc. Il m’a aussi fait essayer plus petit et plus gros pour que je me rende compte.
Mes prothèses sont rondes, elles le sont toutes mais elles sont plus ou moins larges et c’est sur ça, qu’on voit les différences. Aujourd’hui, les prothèses en forme de poire ou goutte n’existent plus car elles ont été bannies suite au scandale d’il y a quelques années.
Vous pouvez également choisir si elles seront par dessous ou sous le muscle. Les miennes sont sous le muscle, cela provoque plus de douleur mais le rendu est plus naturel.
Où sont mes cicatrices ?
Mes quoi ? Pour être transparente, aujourd’hui mes cicatrices ne se voient presque plus (à presque trois ans de l’opération).
Il existe trois types de techniques : sous le sein, par le téton et par l’aisselle. Lorsque je suis arrivée dans le bureau du chirurgien, je voulais la technique sous le sein, ne me demandez pas pourquoi, je ne me souviens plus. Il m’a dit que même s’il faisait la plus belle cicatrice de toute sa vie, elle se verrait toujours donc il m’a dit que lui faisait par le téton.
Quels sont les étapes ?
Après le ou les premiers rendez-vous avec le chirurgien, nous avons fixé une date ensemble. Entre temps, j’ai dû faire une mammographie (ou échographie mammaire suivant votre l’âge et le centre où vous allez) et une consultation avec l’anesthésiste. Et le 2 juin 2020, je me suis faite opérée.
Avant l’opération, j’ai eu des consignes comme la crème à mettre pour la peau (un peu comme pour la grossesse puisque la peau s’étire d’un coup.
Comment s’est passée l’opération ?
Bien !
Tout dépend des protocoles de votre chir mais en général, c’est une nuit d’hospitalisation en surveillance.
Je me suis faite opérée le matin très tôt, j’étais endormie avant 7h, je suis restée plus de deux heures sur la table d’opération et me suis réveillée en salle de réveil en fin de matinée. Je suis restée toute la journée à l’hôpital et puis j’avais négocier avec le chirurgien pour rentrer chez moi en fin de journée. Étant donné que j’étais infirmière, que j’habitais à côté et que Steven était présent, il m’a laissé sortir.
Combien ça coûte ?
Ah la vraie question ! Alors je vais tout vous donner en toute transparence mais c’était il y a trois ans et depuis, il y a eu le COVID, l’inflation & la mort de la Reine d’Angleterre donc les tarifs ne seront probablement plus les mêmes.
Cette opération peut être prise en charge par la sécurité sociale selon les raisons, il me semble que c’est difficile tout de même. Personnellement, je n’ai pas tenté.
Il faut compter un gros 5000 €. Cela dépendra évidemment de beaucoup de choses mais ce prix comprend : les honoraires du chirurgien, l’hospitalisation, les frais d’anesthésie, les prothèses et la brassière médicale. Il faut ajouter à ça les consultations avec le chir, celle avec l’anesth, la mammo, vos médicaments et tous les futurs ensembles de lingerie sur lesquelles vous allez craquer après ça.
Les questions
- Est-ce que tu peux allaiter ? Oui ! C’était un des points importants abordés avec mon chirurgien
- Est ce que tu devras te refaire opérer ? Aujourd’hui, les prothèses n’ont pas de date de péremption. A partir de 10 ans, je devrais les contrôler une fois par an pour voir si elles ne sont pas lésées ou déplacées. Tant que ce n’est pas le cas, je ne suis pas obligées de les changer.
- Faut-il les entretenir ? Mis à part, en post-op et les contrôles à 10 ans, il n’y a rien à faire. Personnellement, je fais une échographie par an pour vérifier que tout est ok.
- Quel a été le plus difficile pour toi ? Dormir sur le dos, lol. Je n’ai vraiment pas l’habitude et là pas le choix. Et je dirais aussi le port de la brassière H24 vu que je me suis faite opérer au début de l’été.
- Quand as-tu eu les résultats définitifs ? Le chirurgie m’avait prévenu qu’il faut du temps pour avoir le résultat définitif, 18 mois au total environ. Et c’est totalement vrai mais rassurez-vous, à partir de 6 mois déjà, ils sont bien moins gonflés etc.
Les questions
- Est-ce que tu peux allaiter ? Oui ! C’était un des points importants abordés avec mon chirurgien
- Est ce que tu devras te refaire opérer ? Aujourd’hui, les prothèses n’ont pas de date de péremption. A partir de 10 ans, je devrais les contrôler une fois par an pour voir si elles ne sont pas lésées ou déplacées. Tant que ce n’est pas le cas, je ne suis pas obligées de les changer.
- Faut-il les entretenir ? Mis à part, en post-op et les contrôles à 10 ans, il n’y a rien à faire. Personnellement, je fais une échographie par an pour vérifier que tout est ok.
- Quel a été le plus difficile pour toi ? Dormir sur le dos, lol. Je n’ai vraiment pas l’habitude et là pas le choix. Et je dirais aussi le port de la brassière H24 vu que je me suis faite opérer au début de l’été.
- Quand as-tu eu les résultats définitifs ? Le chirurgie m’avait prévenu qu’il faut du temps pour avoir le résultat définitif, 18 mois au total environ. Et c’est totalement vrai mais rassurez-vous, à partir de 6 mois déjà, ils sont bien moins gonflés etc.
Le post-op - Est-ce que ça fait mal ? Comment ça s'est passé ?
Franchement ? Pas autant que je l’imaginais ! Et même mieux que ce que je pensais. Avant de me faire opérer, j’avais eu quelques témoignages de femmes qui s’étaient fait opérer avec la même méthode que moi et une d’entres elles m’a dit « tu auras l’impression de t’être fait rouler dessus par un camion ». Ok, la grande flipette que je suis, était TERRORISÉE ! Et c’est peu de le dire. Et au final, à mon réveil en salle de réveil, j’ai eu de la morphine mais je ne m’en souviens même pas. Ensuite, je sentais plus les effets de l’opération (fatigue, réveil de l’anesthésie » que la douleur en elle-même. Dans les jours qui ont suivis l’opération, j’ai pris les antalgiques prescrits par le chirurgien et tout s’est très bien passé. Aujourd’hui, je ne me souviens même plus des sensations que j’ai eu. C’était handicapant car je ne pouvais pas du tout utiliser mes bras ni mon buste, j’avais l’impression d’avoir de grosses courbatures mais si c’était à refaire, je le referais 100 fois !!
J2 : C’était le déballage des pansements, nous l’avons fait à deux. C’était étrange pour moi, j’avais du mal à réaliser et je me souviens que j’avais les seins gonflés comme jamais. On s’était regardé avec Steven et on avait éclaté de rire car c’était vraiment énorme !
J4 : J’ai commencé à avoir des sensations étranges, de corps étrangers. C’est mon ressentis à moi, je l’avais eu déjà avec mon piercing au nombril, lol. J’avais aussi l’impression que mes seins allaient exploser, la peau était tellement tendue. Niveau douleur, je n’en avais quasi plus donc j’avais diminué les antalgiques.
J10 : J’ai revu le chirurgien et l’infirmière de bloc pour enlever les points et les derniers straps. J’appréhendais tellement les poins. Je n’ai finalement rien senti du tout ! J’avais eu les dernières consignes et puis voilà !
Une chose dont personne ne parle
C’est très peu compris par les personnes qui ne sont pas concernées mais vous pouvez mettre du temps à appréhender et apprécier votre nouvelle silhouette. C’est difficile à comprendre car mis à part pour une reconstruction mammaire, vous l’avez choisi cette opération.
Oui mais … Vous avez peut être déjà entendu que des personnes obèses qui perdaient beaucoup de poids dire qu’elles n’arrivaient pas à aimer leur nouvelle image et bien c’était pareil pour moi. J’ai mis du temps, j’ai appris à me connaître et à m’aimer. Laissez-vous du temps, laissez du temps à votre corps et à votre tête.
Avant
Apres
La photo a été prise 6 mois post-op.
J’espère que cet article changera certains clichés et améliora l’image que certains peuvent en avoir.
J’espère aussi qu’il vous aidera si vous vous êtes reconnues, à vous sentir comprises ou à vous rassurer. Je ne fais pas de promotion de la chirurgie esthétique mais la promotion de l’amour de soi. N’hésitez pas à m’envoyez un message sur Instagram. ♡
J’espère que cet article changera certains clichés et améliora l’image que certains peuvent en avoir.
J’espère aussi qu’il vous aidera si vous vous êtes reconnues, à vous sentir comprises ou à vous rassurer. Je ne fais pas de promotion de la chirurgie esthétique mais la promotion de l’amour de soi. N’hésitez pas à m’envoyez un message sur Instagram. ♡
